Elle n'avait pas tort puisque j'ai passé tout mon vendredi après-midi à checker sur internet les disponibilités des auberges et à appeler les hôtels sans succès. Ce n'est qu'à 17h que par chance j'ai eu au bout du fil une auberge qui avait deux lits de disponibles. J'avais du mal à y croire. Du coup direction la gare routière puisque bien sur on n'avait pas non plus acheté à l'avance les billets de bus...On part vers 20h et trajet sans encombres jusqu'à Rosario.

On arrive à minuit au Freedom Hostel qui se trouve être parfaitement placé dans Rosario, coup de chance!
(Ci-dessous les 2 propriétaires de l'hostel à gauche et Genero qui a 22ans mais qui a déjà visité la moitié des pays du monde!)
L'auberge est en plus une maison typiquement argentine avec des couleurs vives, une cours intérieure sur laquelle s'ouvrent les chambres et de hauts mus de briques dans la salle commune (qui s'apparente plutôt à un bar d'ailleurs, genre La Trappe pour les Montmorillonais)avec de very good vibrations.
En effet Rosario est la ville du Che et contrairement à Buenos Aires, ici le reggae n'est pas considéré comme underground! Donc bonne zic tout le week-end.
Bref, on se pose dans le bar de l'auberge et petit à petit ça s'agglutine autour de nous, tous le monde vient faire connaissance et on passe la soirée à picoler avec les proprios de l'auberge et leurs potes jusqu'à 5h du matin. Et pour 1fois, on n'essaye pas de nous draguer, ça change. Muy buena ondas!
Le samedi un peu dans le paté, normal, on a fait les touristes, monuments,parcs et petite ballade de 2h sur le rio en bateau.
On prend l'apéro à l'auberge puis on songeait à aller se faire une petite sieste mais une bande de jeunes portenos est venue s'installer avec nous ce qui a donc prolongé l'apéro.
On a passé le reste de la soirée avec la même bande que la veille jusqu'à ce qu'ils nous emmènent vers minuit/1h dans une sorte de hangar avec 2 concerts de roc argentins (pas top) puis musique de variet. Joyeuse troupe toujours souriante et de bonne humeur malgré les litres d'alcool ingurgités et tjs très prévenante aussi. Toujours aussi quelques argentins qui viennent tenter leur chance mais on s'en débarrasse facilement.
Ensuite ils sont tous partis en after mais comme c'est déjà assez frustrant de ne pas tout comprendre dans les conversations et surtout de ne rien comprendre dans les endroits comme ça où il y a bcp de musique j'ai préféré rentrer me coucher. D'autant plus qu'il était 6h du matin.
Encore une petite nuit, pour finir dimanche par une ballade sur la costa del rio, un tour dans la feria(=marché) et sur la place du Che.
Je pourrais terminer l'article ici mais le week-end c'est prolongé de quelques heures.
On ne voulait pas rentrer trop tard à BA car Charlotte bossait le lendemain et moi j'avais mon premier jour de cours à 8h30.
Bus de retour prévu à 18h30, 1h de retard, on part donc à 19h30 jusque là rien de grave. Jusqu'à ce qu'on crève un pneu sur l'autoroute. Alors essayez de vous mettre dans le contexte: dans un bus argentin en excès de vitesse et sur une autoroute d'argentine bourrée de nid de poule. Ça secoue un peu, j'avoue que j'ai paniqué quelques secondes quand j'ai entendu le pneu éclater, qu'on a fait une embardée et qu'on a continué à rouler sur la jante. On s'est arrêté à l'arrache sur le côté puis on est repartis avec le pneu crevé jusqu'à une station service où on a attendu 2h avant de se faire dépanner. (petite pensée pour Quentin ;)).
Bilan arrivée à l'appart à 2h du mat au lieu de 23h pour se lever à 7h du mat!
2 commentaires:
hola ! irisson, c Ben !je vois qu'on s'éclate à en perdre sa carte bancaire ? bah c du prop' ...j'éspère que tu va bien, te voila mon premier commentaire, première pierre à l'édifice.va falloir arréter de partir chaque année en am'sud tous les ans les amis, je passe mon temps sur le net' à chaque fois...
au fait vincent et estelle sont parents ayéééééééééé !!!
grosses bisouilles de la rue de la marne.prends soin de toi.
bonnneeeee annéée irisson !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
gros poutous que le vent te porte, a très bientot j'espere
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